mardi, novembre 16, 2010

Waves.

      J'ai acheté un kit à cheveux bleus, à partager avec la colocataire de son choix. Ca ira très bien avec ma veste bleue, mon écharpe bleue, mes yeux, le ciel, la mer, la mort, Gastby le maginifique, les Lin-Kuei et St Jean d'Acre. Un peu tout ce qui fait ma vie en ce moment puisque, et ce n'est pas une nouveauté, je suis en train de creuser des tranchées dans mon appart' à coups de pas. C'est un peu comme relier des points, sauf que ça se passe entre ma bibliothèque (un tas de livres par terre à côté de mon lit, ok ça va, je suis pauvre) ma xbox et la cuisine. C'est un peu comme être en vacances, sauf que je passe les trois quarts de mon temps hors de ma chambre rouge (oui, rouge) à bosser comme une tarée sur des sujets plus que moins intéressants, ce qui explique la vacuité des choses que les gens considèrent intéressantes sur une page de cet acabit. 
     Je n'ai jamais eu la prétention de créer cet endroit pour m'attaquer à des sujets culturels, ou d'actualité, puisque ces autres dans mes liens le feront cent fois mieux que moi. Je n'ai pas non plus d'histoires à raconter, ou peut-être pas à vous, mécréants ! alors je me limite à ma vie quoi, bien banale, inintéressante, comme nous tous, ou presque. Je prévois, je prépare, j'écoute Gojira, et je m'ennuie alors j'écris. CQFD.

mercredi, novembre 03, 2010

Life.

      Jamais d'hésitations ni d'erreurs. Cette vérité est unique et le vrai chemin vers celle-ci est également unique; la vérité est "quatre", et le vrai chemin est "deux fois deux".
 I. Zamiatine. 

lundi, novembre 01, 2010

Exaltations.

Attention, ce billet est le fruit d'une humeur relativement bonne : il n'est de ce fait d'aucun utilité ni d'aucun intérêt. merci de votre compréhension.

   Parce que nous dans le métier, on sait écrire pour une autre raison que quand on a un truc duquel il faut qu'on se plaigne. 

   Halloween est toujours un bon prétexte pour un film d'horreur entre amis, et ce soir comme tant d'autres soirs, c'était 28 jours plus tard. J'ai beau haïr les pseudos-zombies qui courent, quand on a des plans aussi beaux qu'une photographie de <insérez ici le nom de votre photographe préféré>, une caméra qui fout un peu la gerbe mais qui se marie parfaitement au grain sale de l'image, des cadrages foireux, et l'expression brute et nette de la panique tout autant dans le fond que dans la forme, on ne peut que tomber amoureux. Ce film est juste magnifique, et c'est un régal visuel.



    Je trouve rare de voir dans un seul film autant de plans qui parlent, une telle pureté des lignes : simples et tranchantes, une harmonie parfaite des couleurs et le magnifique regard bleu-mort de Cillian Murphy. Comment ne pas tomber amoureux d'une beauté aussi dégueulasse ?