lundi, octobre 25, 2010

Solitude.

     J'ai passé ma soirée dans un restau Marocain et j'ai appris que le vin Oriental est un traître. J'ai passé dix minutes de ma soirée d'hier devant La Horde, et je me suis rendu compte que Yannick Dahan est un traître. Et ce matin, en me levant, un ami me fait fortuitement tomber sur le plus gros traître de la planète, qui s'avère être un type que je ne connais pas : 

Celui là. Et autant vous dire que mon café matinal m'est ressorti par le nez.

   C'est ça le problème quand on a un nom trop super hype comme le mien, c'est que le reste du commun des mortels veut aussi avoir un nom trop super hype et que forcément, à un moment donné on arrive à des collisions pour le moins gênantes. Parce qu'imagine qu'un jour ce type devienne riche & célèbre (je ne sais pas trop si je le lui souhaite), à l'annonce de mon diminutif nominatif les gens vont fatalement poser leur question de merde : Tiens, comme le chanteur ? Non, pas comme le chanteur non. Parce que fatalement, si quelqu'un cherche à copier quelqu'un ici, ce n'est pas moi, pour la simple et bonne raison que moi j'ai des cheveux.

  Sur ce, je me tire à la préfecture pour me faire rebaptiser Tallulah. C'est soit ça, soit un attentat à la bombe chez Universal Music, à titre d'exemple.

Edit : Et en plus sa musique est à chier.

samedi, octobre 23, 2010

Assassin.


Gojira - To Sirius.
(forcément)

    Aujourd'hui, on m'a fait la morale parce que je me comporte comme une terroriste. J'ai dit que j'en avais bien conscience, merci monsieur, mais malheureusement, je ne vois pas trop ce que j'y puis faire de plus. Je suis l'incarnation de Sheitan, selon certains, mais hélas je ne sais pas trop comment faire ni à qui réclamer un changement subit de personnalité. Et le monde refuse de faire comme si c'était tout a fait normal. En même temps, Aquila a beau être le plus beau symbole impérial, ce n'est jamais qu'un putain de rapace qui tourne en rond, faut pas déconner non plus.
    Je sais pas trop ce qui est le plus important entre être fidèle aux autres ou être fidèle à soi même. des suggestions ?

mercredi, octobre 20, 2010

Spéculations.

     Les élèves du lycée en face de chez moi en bloquent les portes depuis des jours maintenant, et tous les matins, en allant à la fac, je croise sur l'autre berge du boulevard un amas impressionnant de pancartes, de gens, de poubelles et des trucs-qu'on-sait-pas-trop-ce-que-c'est-ni-d'où-ça-sort-mais-qu'on-peut-quand-même-bloquer-une-grosse-porte-avec. C'est un bel effort de volonté, je trouve, de faire un blocus en Octobre, et qui plus est dans ce froid démentiel. Je vous félicite les jeunes, je pense que vous avez plus de mérite que les hippies de mai 68 (ha bha oui, faire grève dans les rues en plein moi de mai, c'est quand même pas le goulag). 
    En attendant, ma volonté à moi, poussée dans ses derniers retranchements, ne s'exprimera pas aujourd'hui. Traverser le froid polaire (oh, comme elle y va) pour une seule et unique heure d'un cours inutile ne sera pas ma première activité de la journée, puisque moi, je suis quelqu'un de très entreprenant, et que j'ai plein de livres & de jeux vidéos à finir. Je suis une bonne élève, je fais correctement mes devoirs, je mouche mon nez, je dis bonjour à la dame et je fais la vaisselle. Seulement, aujourd'hui c'est mercredi, alors : merde.

C'est ma manifestation personnelle.

    Cette nuit, j'ai rêvé du Dr Emmett Brown perché sur une échelle en plein Jérusalem, alors je crois que le temps est venu pour moi de me mettre au tricot ou à la broderie, sincèrement.

dimanche, octobre 17, 2010

Wondering.

    De l'utilité d'un magnifique & nouveau salon scandinave qui sent bon le bois, où il fait chaud, où je peux lire en paix sur le moelleux canapé de cuir et où le bruit des flammes apporte à mon âme la sérénité qu'elle réclame. Où le silence règne, ou les meubles massifs absorbent jusqu'au bruit même de mon souffle et des pages que je tourne. Où mon esprit vagabonde dans la plénitude la plus totale, où le temps s'arrête et me laisse flotter pendant un week-end, loin de la ville, loin de la contrainte du travail, dans la chaleur d'un foyer où je me souviens qu'il fait bon vivre.

   Et où je m'attire les foudres de l'autorité parentale pour avoir posé ma tasse de café sur la nouvelle table basse en teck.

  Y'a des jours où on devrait rester couchés.

samedi, octobre 16, 2010

Tombstone Teleport.

     Je vous promets que j'aurais essayé hein, vraiment, mais c'était vraiment plus fort que moi. J'ai tenté de me dire que ce serait vain, j'ai tenté de me convaincre que je m'en lasserait, mais je crois que même malgré mes convictions les plus intimes, je n'y arriverai sincèrement jamais. 
     Vous voyez, c'est comme si je sentais au fond de moi comme un indicible bouillon de... de quelque chose d'indéfini, et d'indéfinissable (oui, je suis de l'ineffable, faut s'y faire), et je crois que non, que ce soit pour un certain temps, un temps moins certain, ou pour l'éternité, je ne réussirai jamais à m'en défaire. 
     Alors certains appelleront ça un immense désir de faire chier, d'autres nomment ça l'essence de la nature humaine - c'est déjà plus joli - et d'autres s'en foutent (et ils ont bien raison). On sait qu'il faut douter de tout, mais là, certaines choses apparaissent comme des évidences hein, et faut pas se leurrer, je crois qu'aujourd'hui j'en suis certaine. Rester assise et la fermer ne me sera, en définitive, jamais possible.


Je m'appelle Krys, et je suis une fille qui s'étale. Et toi, à quoi tu joues ?